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Les conférences ont lieu à 15h AU THEATRE ALEXANDRE III 19 Boulevard Alexandre III, 06400 Cannes Tel : 04 93 94 33 44
BUS N° 21 - (Parking gratuit dans le quartier)
Pour s'inscrire ou pour toute autre information, n'hésitez pas à nous contacter

Carte d’ADHÉRENT : Conférences gratuites..................... 40 €
Carte de COUPLE : Conférences gratuites ...................... 67 €
Entrée non ADHERENT ................................................ 7€


Samedi 7 Octobre 2023
« MOSAIQUES ET TRANSCENDANCE »
Diapo Conférence de Madame Catherine De Buzon
Azulejos

Si l’artiste byzantin est modeste, l’art byzantin, lui, vise constamment au Sublime. À côté de ce qui est révélé aux sens, existe l’Intelligible qui est inaccessible, mais dont la Lumière peut être le signe.
Pour exalter cette vibration de la lumière, les mosaïstes byzantins ont dépensé des trésors d’ingéniosité technique : ondulations du support de mortier, alternance de pâtes vitreuses (illuminées en quelque sorte de l’intérieur) et de pierres opaques (où la lumière allume des iridescences vives), pose des cubes en éventail, en rangées régulières, ou suivant toutes sortes de lignes, jusqu’à l’enfoncement sous divers angles du cube dans le mortier afin de recueillir les inflexions de la lumière.
Les couleurs sont puissantes et riment avec celles des nacres et des pierres précieuses, créant ainsi des sillons d’ombres et des coulées d’or qui accompagnent ce souci d’une « Peinture pour l’Éternité » 
Aux murs de Ravenne, Rome, Venise, les mosaïques dépasseront les formes de notre monde pour rendre présent le monde de Dieu, unifiant ainsi les éléments théologiques, esthétiques et techniques.


Samedi 4 Novembre 2023
« PORTRAITS DE L’EGYPTE ANCIENNE »
Diapo Conférence de Madame Marie Claude Melliès
Azulejos

Après avoir conquis l'Égypte en 30 av. J.-C., les Romains qui s'y installent en adoptent rapidement les croyances et les coutumes funéraires, dont la momification.
La nouveauté introduite par les Romains est le portrait retrouvé sur des momies égyptiennes enterrées au Ier siècle. Ces portraits pouvaient être réalisés par des masques plastrons en stuc aux détails en relief soigneusement peints, mais rares sont ceux qui semblent être de véritables portraits. Ils pouvaient aussi être peints sur un linceul en lin qui enveloppe la momie dans ses bandelettes ou, comme dans « les portraits dits du Fayoum, »  peint sur une planchette de bois insérée entre les bandelettes de la momie à hauteur de la tête.
Peints il y a 2 000 ans, les portraits du Fayoum fascinent toujours.
"Leurs yeux, une veilleuse de vie éternelle avec leur superbe regard plein de vie et de douceur." avaient déjà ému André Malraux…


Samed 2 Décembre 2023
« UTRILLO – VALLADON : UNE VIE A MONTMARTRE »
Conférence Diaporama de Monsieur Jacques Faure
Azulejos

Né un lendemain de Noël, au no 8 rue du poteau à Montmartre, dans le 18e arrondissement de Paris, Maurice Utrillo est un des rares peintres célèbres de Montmartre qui y soit né. Il est le fils de l'artiste peintre Suzanne Valadon (de son vrai nom Marie Clémentine Valadon) et d'un père inconnu.
Est-il ou n'est-il pas le fils du peintre catalan Miguel Utrillo, un des amants de Suzanne Valadon, qui l'a néanmoins reconnu en 1891 et lui a donné son nom. Suzanne Valadon devint le modèle de Toulouse-Lautrec, Puvis de Chavannes, Auguste Renoir (qui l'appelait Maria), voire de Vincent Van Gogh et de bien d'autres peintres montmartrois.
C'est en les observant qu'elle apprit à peindre et se lança dans ses premiers dessins (son fils était un de ses modèles préférés quand il acceptait de tenir la pose). On lui présenta Edgar Degas qui lui apprit quelques techniques, l'encouragea à peindre et fut son premier acheteur. L'enfance de Maurice se déroule auprès de sa grand-mère, à qui sa mère l'a confié. À partir de 1901, il fait plusieurs séjours à l'asile.
Il sombre progressivement dans l'alcool, qui provoque chez lui de nombreux troubles (violence, démence). Ses études en sont affectées. Cependant, ses occupations thérapeutiques contribuent peut-être à révéler son génie. En tout cas, il reçoit les encouragements de sa mère lorsqu'elle pense découvrir en lui un talent prometteur. Maurice Utrillo rencontre le peintre Alphonse Quizet et commence à peindre régulièrement à partir de 1910, année où il peut se mettre à vivre de sa peinture. Il produit des centaines de toiles et il est beaucoup plagié (il existe une multitude de faux et d'œuvres douteuses).
Dès les années 1920, il devient un peintre célèbre. Mais on va voir que son enfance solitaire, en partie à cause de l'insouciance de sa mère, l'a amené à une vie triste et malheureuse et à devenir un grand artiste.


Samedi 20 Janvier 2024
Résonnance – Raisonnance – Peinture et Musique
« VIVA ITALIA »

Avec  Monsieur Daniel Jublin et Madame Catherine De Buzon
Azulejos

Ecouter ce que l‘œil peut voir, regarder ce que l’oreille entend.
Dans une conversation entre Musique et Peinture se construit une unité. Chaque partition trouve un écho dans une œuvre peinte.  
A chaque Peinture, de chefs-d’œuvre incontournables à des œuvres plus discrètes, répond en résonances un morceau musical, parfois déjà connu ou un autre moins entendu.
Tableaux et partitions reçoivent chacun un commentaire éclairant leur construction, textes mis en écho, du dialogue de la geste picturale et de la composition musicale. Musicologue et Historienne d’Art entrent en complicité© pour tisser ensemble ces émotions esthétiques et les faire gouter autrement.


Samedi 3 Février 2024
« LES MILLES ET UN JOURS, OU LA METAMORPHOSE DU BLANC »
Diapo Conférence de Madame Catherine De Buzon
Azulejos
« Le peintre ne doit pas peindre seulement ce qu'il voit en face de lui, mais aussi ce qu'il voit en lui » (Friedrich)
La neige, cette matière informe et immaculée, comment la raconter en Peinture ? Comment évoquer les ondes sonores qui s’élargissent dans le parfum transparent du Blanc ? Comment donner à saisir, vagues et écume, cataractes et gouttelettes ? 
La page blanche ou la toile blanche est là, et ils rédigèrent en images, cette couleur albe et pure qui « fait passage » - Lieu d’échange et de circulation de la Lumière
Le Blanc est volubile … 
Le Sacré et le Profane résonnent puissamment de sa présence. La Vie et la Mort, la Lune et la nuit, les rêves, l’innocence de l’enfance, l’Art pour l’Art, mais aussi, les perles, satins et draps froissés de la sensualité.
Le Silence, le Plein et le Vide, le Blanc est un chef d’orchestre brillant, éblouissant, fulgurant parfois.


Samedi 9 mars 2024
« VERDI – WAGNER : LE CHOC DES TITANS »
Diapo Conférence de Monsieur Daniel Jublin
Azulejos

Destins croisés :
Quel mélomane n’a pas participé à ce choc des titans ? S’initier à l’art lyrique en embarquant à bord du Vaisseau fantôme ou en fréquentant le salon de Traviata augure de parcours différents et, pour certains, sans ticket de retour.
Le mépris des uns pour les applaudissements quémandés par la performance belcantiste soutenue par la « guitare » de Verdi n’a d’égal que le sourcillement des autres faces à la mélodie continue et « l’œuvre Totale » wagnérienne, chacun soufflant sur les braises jamais éteintes de la rivalité des origines, celle née, au XIXe siècle, entre deux hommes dont les opéras (28 à 10, avantage quantitatif à l’Italien) ont, en leur temps, quasiment fait le vide autour d’eux. On sait qu’ils ne se sont jamais rencontrés. Que si Verdi s’intéressa à Wagner, faisant conclure un peu vite à une contamination progressive, à compter d’Aïda, du style du Cygne de Busseto par celui du Maître de Bayreuth, l’inverse fut tout autre, Wagner s’étant très peu exprimé sur Verdi (et seulement négativement).
Verdi lui-même déclara : « l’opéra est l’opéra, la symphonie est la symphonie » et même : « Les Allemands doivent rester Allemands, et les Italiens, Italiens. »


Samedi 6 Avril 2024
« NINA RICCI : SA VIE, SON OEUVRE »
Diapo Conférence de Monsieur Yvan Gastaut



Fondée en 1932, la maison parisienne Nina Ricci est devenue le symbole d’une silhouette romantique et moderne. Alors que la marque connaît aujourd’hui une renaissance, focus sur l’histoire d’une maisonqui a su mêler féminité et praticité.
1932. Après une décennie survoltée, les années folles se sont effondrées avec le grand krach boursier de 1929 qui cause faillites et fermeture en masse. Le chômage est au plus haut et concerne 900 000 personnes en France dont 10 000 dans l'industrie de la mode.
La Haute Couture, fierté de la Métropole française, commence à s'essouffler et doit trouver d'autres moyens de subsistance comme la création de collections plus accessibles.
Les robes à franges et paillettes des années 20 laissent place à une silhouette plus dans la retenue. Les jupes se rallongent, le corset signe son retour et la gaine fait son apparition et les femmes de la société retournent à leurs intérieurs feutrés préférant organiser des dîners mondain que les sorties endiablées d'il y a quelques années à peine.
Pourtant, les années 30 sont aussi les années où les femmes dominent la création. Madeleine Vionnet, Jeanne Lanvin, Coco Chanel et Elsa Schiaparelli se mesurent les unes aux autres. C'est dans cette atmosphère que naît la maison Nina Ricci, créé par la créatrice italienne Maria Adélaide Nielli Ricci que ses proches surnomment affectueusement «Nina ».
Si Maria Adelaid Nielli est d'origine italienne, c'est en France qu'elle vivra la grande majorité de sa vie à partir de ses 12 ans. Passionnée par la mode, elle se lance, en 1908, dans le stylisme et le modélisme tout en éduquant son fils unique, Robert Ricci, après la mort de son mari.
Entrepreneur dans l'âme, Robert Ricci pousse sa mère, alors qu'il n'a que 27 ans, à lancer sa propre maison de mode. Nina Ricci accepte à la condition qu'il gère tout l'aspect business et qu'elle puisse se consacrer à la création.
En 1932, la maison de Haute Couture est créée et trouve pignon sur rue dans la célèbre rue des Capucines, incluant un atelier et des salons d'essayage.
« Notre ambition a toujours été de donner à la réalité les couleurs du rêve »
Le succès de cette entreprise mère-fils est immédiat car Robert Ricci parle le langage de la finance tandis que sa mère prouve son savoir-faire.
Nina Ricci ne dessine pas, elle coud à même les mannequins de bois dans l'atelier et son nom circule bientôt dans les hautes sphères bourgeoises.
Pourtant, difficile de trouver sa trace dans les chroniques mode de l'époque. La clientèle de la maison Ricci n'est pas internationale et adhère avec parcimonie à l'allure parisienne ce qui ne l'empêche pas d'apprécier les coupes discrètes et élégantes mises au point par la Couturière.
Elle est également la première maison à offrir deux collections intermédiaires à destination des jeunes et nettement plus abordable. Le style Ricci s'affirme alors : qualitatif, accessible et rapide. On n'est pas encore dans le prêt-à-porter et pourtant des prémices se dessinent.
Entre 1932 et 1939, la maison passe de 40 à 450 employés. Dix ans plus tard, en 1946, elle lance Coeur-Joie, son premier parfum puis deux ans plus tard L'Air du Temps, un parfum qui rivalise avec le Chanel N°5 ou le Shalimar de Guerlain. 
En 1964, c'est le styliste Gérard Pipart qui fera battre le cœur, durant 30 ans, de la maison Ricci. Avec lui, l'esthétique Ricci prend une allure flamboyante et célèbre le féminin autant dans la Haute Couture que le prêt-à-porter donnant raison à Robert Ricci qui disait de la maison créée avec sa mère : "Notre ambition a toujours été de donner à la réalité les couleurs du rêve".


 

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Téléphone : 06 07 08 30 60 • Email : adda.andree@free.fr

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